J’ai croisé le chemin de Perrine Anger, il y a près de 35 ans, lorsque j’habitais à Montpellier. La vie nous a rapprochées, puis éloignées pendant une quinzaine d’années. Et en juillet 2024, nos retrouvailles ont eu des airs d’évidence.
Il m’est apparu très clairement qu’elle devait figurer parmi ces femmes inspirantes que j’aime interviewer, l’une de ces pépites de vie.
En plongeant dans son univers, j’ai (re)découvert une existence pleine d’intensité et des points communs que je n’avais jamais soupçonnés entre nous.
Aujourd’hui, je suis très heureuse de vous la présenter.
Perrine est une femme qui, depuis toujours, danse avec la vie, mêlant art, résilience et engagement. À 66 ans, cette comédienne, metteuse en scène et militante culturelle est une alchimiste du quotidien. Elle a transformé les douleurs d’une enfance cabossée en moteurs de création, et chaque fragment du passé a été réassemblé pour donner naissance à un spectacle.
Fondatrice de la Costumotek, un lieu singulier où costumes, insertion sociale et transmission s’entrelacent, Perrine réinvente les parcours oubliés. Elle participe à redonner confiance à ceux que la vie a ébréchés.
Avec son humour éclatant et une énergie incroyable, elle nous entraîne dans son monde : ses débuts dans le théâtre de rue, son regard tendre sur la photographie hérité de son père et sa capacité à mêler le merveilleux à l’ordinaire.
Chaque anecdote est une porte ouverte sur un univers empli de poésie, chaque projet un hommage à la résilience et à la créativité. Perrine nous livre ici sa philosophie de vie.
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